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Orgo-Life the new way to the future Advertising by AdpathwaySon empreinte musicale a traversé les générations et les frontières, et le Québec n’y échappe pas. À l’occasion de ses deux concerts au Centre Bell, l’animatrice Geneviève Borne, le bassiste d’Harmonium, Louis Valois, et le cofondateur de Beau Dommage Pierre Bertrand parlent de l'influence majeure de Paul McCartney sur leur vie et leur rapport à la musique.
L’animatrice Geneviève Borne, qui s’est entretenue avec des vedettes comme Madonna, David Bowie et les Rolling Stones, a eu la chance d’interviewer Paul McCartney à trois reprises après ses débuts à MusiquePlus. Des souvenirs inoubliables pour celle qui a suivi le parcours du musicien du premier album des Beatles jusqu’à son dernier opus en solo.
Sa musique est très importante pour moi, parce qu’elle est complète; elle couvre toutes les émotions. Elle me rend joyeuse, elle est mélancolique, il y a parfois aussi de la colère dans ses chansons, comme sa façon de crier dans Oh! Darling ou Helter Skelter, résume-t-elle.
C’est aussi un multi-instrumentiste et un bassiste extraordinaire, très inventif; ses lignes de basse sont toujours très astucieuses. Et sa voix a plusieurs couleurs. Il y a de la douceur, de la rage, il peut être un grand romantique ou un comique; il y a tout dans McCartney.
Geneviève Borne a assisté à plusieurs concerts de Paul McCartney, dont la dernière présence au Québec remonte à 2018. Elle lui a même donné quelques conseils pour bien s’exprimer en français avant sa prestation historique sur les plaines d’Abraham en 2008, devant plus de 200 000 personnes rassemblées pour le 400e anniversaire de la Ville de Québec.
C’est toujours grandiose, un show de Paul McCartney. Ça dure longtemps, il y a plein de hits, et visuellement, c’est toujours très fort, explique-t-elle. Au-delà de la nostalgie, c’est des émotions fortes à chaque fois et ça, c’est dans le moment présent qu’on le ressent.
Louis Valois et Pierre Bertrand : fils spirituels de Paul McCartney
Cette fascination pour Paul McCartney est partagée par deux musiciens qui ont marqué l’histoire musicale du Québec : Louis Valois, bassiste d’Harmonium, et Pierre Bertrand, bassiste, guitariste et chanteur de Beau Dommage.
Tous deux se souviennent encore du déclic qui s’est produit en eux lorsqu’ils ont entendu les Beatles pour la première fois, avant même d’avoir touché à un instrument.
J’ai découvert les Beatles avec leur premier album sorti au Canada, le 22 novembre 1963, With The Beatles. Mon père avait un magasin de disques et il est arrivé avec ça, sans se rendre compte de la gaffe qu’il venait de faire, raconte Pierre Bertrand. Je l’ai écouté 30 fois de suite ce soir-là et ça a changé ma vie.
Comme Pierre Bertrand, Louis Valois a été happé par l’habileté de McCartney à jouer des lignes de basse élaborées tout en assurant avec aisance son rôle de chanteur, ce qui était plutôt rare à l’époque.
Paul McCartney, c’est mes premiers balbutiements à la basse, explique le cofondateur d’Harmonium. Pour les mélomanes, c’est incroyable de fixer son attention sur la basse dans ses chansons, c’est fabuleux [...] Il y a une recherche très intense; les variantes, ses intentions sur chaque note.
Au-delà de sa maîtrise des instruments – la basse, mais aussi le piano et la guitare – Pierre Bertrand et Louis Valois soulignent les grands talents de mélodiste de McCartney; ce flair qui relie les instruments aux voix, les uns répondant souvent aux autres.
C'est un grand mélodiste. Il a réinventé le jeu de la basse parce qu’il la faisait chanter, illustre Pierre Bertrand. Je dois beaucoup à Paul McCartney. Je suis bassiste, je suis gaucher et je suis un vrai chanteur qui joue de la basse. Il y a quand même pas mal d’atomes crochus entre lui et moi.
Avec les informations de Louis-Philippe Ouimet


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